De retour à Poud…chez soi ???

Le soir où il aurait dut renter à Poudlard, il reçu à l’hôpital, une lettre du professeur Wulfric lui informant que l’école avait fermé parce que la salle du Risèd avait un contrôle des plus préoccupant sur l’école. Il ne rentra donc pas à Poudlard, mais il prit le magicobus direction Bristol. L’infirmière, qui s’était occupée de lui, était chargé de l’accompagner chez lui. Sur le chemin, Alex fit part de ses craintes à la dame. Il avait peur de ne plus jamais revoir ses amis qu’il aimait tant. Il s’était mit à pleurer dans le bus pensant à Sylvia et à Clémentine. Mimi Angel et Hannah Nasse. Milo Lack et sa jeune sœur. Il regrettait ne pas avoir passé plus de temps avec eux. Il regrettait ne pas avoir été plus fort que cela par le passé. Il regrettait avoir faillit, avoir échoué. Il priait, implorait, suppliait Albus Dumbledore de les aider ; tous, tous le monde avait droit au salue que son cœur voulait donner à chaque personne de Poudlard, même à son frère. Assis contre le fond du bus, son infirmière très près de lui pour s’assurer qu’il remontait la pente de cette douloureuse nouvelle, il se calmait peu à peu. Qu’allait-il faire maintenant ? Il s’endormait tranquillement, la tête sur l’épaule de la dame, le bus se dirigeant vers sa maison natale.

Lorsqu’il fut arrivé, il vit sur le trottoir devant la porte de sa maison, un Xela sombre qui le fixait les sourcils froncés comme s’il allait l’agresser. Son infirmière lui confia Alex, puis le magicobus repartit avec elle. Alex, sa valise à la main, la laissa tomber et fondit en larmes, de lourdes larmes brulantes qui coulaient sur ses joues, d’une peine profonde. Il avait un trou béant à la place du cœur. Xela ne réfléchit pas une seconde et le prit dans ses bras pour le serrer très fort. Il le réconforta du mieux qu’il pouvait. Xela n’accordait ça à personne sauf à lui, du moins à cette époque ci. Solidaire avec lui jusqu’au bout, il l’aida à rentrer, la nuit noir n’étant pas l’endroit idéal dont Alex avait besoin. Il entra chez lui et là il retrouva ses chiens qui l’accueillirent en lui faisant la fête. Il fondit à nouveau en larmes, mais ce furent des larmes de consolation et de bonheur cette fois. Il était si content de retrouver ses bébés, qu’il avait totalement perdu ses moyens. Ce fut d’ailleurs une bonne excuse pour justifier ses yeux rouges de larmes à ses parents.

Alex et Xela passèrent de longs moment ensemble, ils étaient plus inséparable que jamais. Alex lui avait tout raconté de ce qu’il avait vécu à Ste-Mangouste et Xela lui avait rapporté tout ce qu’il savait et avait appris. Alex avait perdu tout espoir mais curieusement, Xela n’avait pas vu les choses sous cet angle. Il croyait que tôt ou tard, Poudlard rouvrirait ses portes et les recueillerait à nouveau dans cette école si spéciale. Un long moment passa, moment où les frères passèrent du temps ensemble bien sûr, mais pas seulement. Ils avaient passé beaucoup de temps en compagnie de leur famille, et avec leurs animaux. Ils avaient tous deux crée des liens extrêmement puissants avec leurs chiens et leur chat. Liens qui seraient décisif pour leur futur, vous comprendrez pourquoi plus tard. Passèrent quelques semaines de plus, et Alex et Xela eurent une soudaine envie, celle de jouer au Quidditch. Alex avait un Nimbus 2001, balai que lui avait offert son père parce qu’il lui avait confié qu’il aimait ce sport et qu’il voulait tenter une carrière de joueur professionnel. Xela lui, avait un comète 360, balai des anciens joueurs des marrais de Queerditch. Ce sport était une variante du Quidditch avec des règles presque identiques. C’était l’ancêtre du sport international des sorciers. Xela n’apportait jamais son balai à Poudlard, il ne voulait pas y jouer à l’école. Pourtant, il excellait bien plus qu’Alex en dans cette discipline, mais cela ne l’intéressait pas de faire partit d’une équipe. Il était bien trop solitaire pour rejoindre la moindre équipe de quoi que ce fusse. De plus, cela allait à l’encontre de ses principes : il se refusait d’affronter son petit frère. L’envie de pratiquer la magie les démangeait tous les deux. Ils partirent alors faire de longues promenades pour penser à autre chose. Alex appréciait les falaises en bord de mer, mais Xela lui, il les haïssait pour une raison très personnelle que très peu de gens connaissaient. Pas même Alex était au courant. Ce devait être d’ailleurs, le seul secret que Xela avait pour son jeune frère. Alex sentait sa colère en lui, mais il ne savait absolument pas pourquoi cela devenait presque une obsession pour son ainé. Par respect pour lui, il ne lui demanda jamais aucune explication. Ils passèrent alors le plus souvent de leur temps libre d’après midi, le matin ils étaient toujours en famille et à jouer avec leurs animaux, dans des plaines non loin de chez eux : à deux heures de vol de balai de la maison isolée des jumeaux. Une petite montagne au loin et un bois à son pied duquel s’écoulait une petite rivière, ils étaient dans leur havre de paix.

Dans ces moments privilégiés que partageaient les jumeaux, ils ne se gênaient pas pour étudier la magie sans pratiquer quoique ce fusse de prohibé par le ministère. Ils avaient encore tous leurs manuels d’école et Xela avait réussi à se procurer un livre sur les objets magiques chez Fleury et Botte. Par la même occasion, il avait acheté un livre sur les figures de style des joueurs professionnels de Quidditch. Lorsqu’ils ne se parlaient pas, ils étaient plongés dans leurs ouvrages : Les patronus, les sortilèges, la métamorphose, les potions…toutes les matières enseignés à Poudlard, et même d’autre qui ne figuraient pas au cursus. Alex devenait très méticuleux, pensant à Sylvia qui serait fière de lui le voyant ainsi : à ne pas perdre une occasion de s’instruire. Xela lui n’y voyait qu’une satisfaction personnelle. Et puis, lire lui permettait de se vider la tête afin de ne penser à rien en particulier. Alex reprenait confiance en lui, pratiquant les exercices qu’il avait appris à Ste-Mangouste. Xela le supervisait d’ailleurs et avec force de caractère, vous imaginez. Lorsqu’Alex désespérait, il s’interposait et le secouait un bon coup par des moyens assez dures, il fallait bien l’admettre. Mais Xela ne supportait pas les défaitistes, aussi voir ce que son frère avait réussit à accomplir et se laisser aller ensuite le rendait fou de rage. Que de temps gâché pour le Serpentard. L’œuvre d’Alex se devait d’atteindre son but. Sa lumière ne devait plus s’éteindre. Bien que pour Alex, le fait de retourner à Poudlard tenait plus de l’utopie que de l’espérance. Mais leurs suppliques furent entendues et un beau jour, le matin d’un mois de Juin, alors qu’ils rentraient d’une nuit blanche dans les bois, une nouvelle les mirent en joie tous les deux : Poudlard rouvrait… Ils avaient tous deux reçut une lettre du professeur Wulfric qui leur faisait part de cette grande nouvelle.